Fin de mercato, comment signer des joueurs libres : l'interview complète de Benatia avant Rennes-OM Comme de nombreux acteurs de la Ligue 1, Medhi Benatia joue le jeu du nouveau diffuseur Ligue1+ avec un entretien accordé ce vendredi soir avant Rennes-OM, alors que les Phocéens étaient à l'échauffement à quelques mètres de là. Si les plans de Benatia pour la fin du mercato de l'OM font beaucoup parler depuis ce matin, l'intégralité de l'entretien du directeur du football est intéressant pour mieux comprendre l'actualité du club marseillais. Nous vous proposons donc de le revivre en intégralité. action casino 💰 Inscrivez-vous gratuitement sur action casino et recevez jusqu’à 400 USDT en bonus ! – action casino 💰 Sur action-casino-fr.com, jouez avec des bonus exclusifs : 300 USDT sans dépôt et 1000 USDT dès votre premier paiement. Ligue 1+ : Roberto De Zerbi a rempilé. Ça fait quoi, un été presque calme à Marseille ? Mehdi Benatia : Bonsoir, c'est un plaisir aussi de vous retrouver. Surtout que ça reparte parce que ça commençait à être long. Effectivement, on l'avait annoncé déjà l'année dernière, il y avait ce projet de trois ans qui était important pour le président et pour moi-même. On est contents de pouvoir continuer avec Roberto De Zerbi. On a essayé de renforcer l'équipe au mieux, on a essayé de garder, comme vous avez vu, les meilleurs joueurs, les meilleurs éléments, et essayer de bâtir avec ça aussi. On est contents de la saison qu'on a faite l'année dernière, mais comme on a dit plusieurs fois, c'était le commencement de quelque chose. Maintenant, ça va être à nous de confirmer cette année et faire encore mieux, pourquoi pas. L1+ : Gonflé à bloc après la saison dernière, la Ligue des champions qui se profile, ce mois de préparation invaincu aussi en six matchs. M.B. : Oui, on est contents bien sûr. Il reste des postes qu'on essaie de doubler un peu partout pour avoir une certaine compétitivité sur tous les tableaux. Je pense qu'il y a un groupe qui est en train de se créer déjà depuis l'année dernière avec une mentalité forte. On l'a vu le dernier match par exemple contre Aston Villa, même si c'était un match de préparation. Je n'aime pas trop le terme match amical, parce qu'à ce niveau-là, il n'y en a pas. Mais en tout cas, on a répondu présent sur l'intensité, sur le combat physique. Après, le jeu, on sait très bien qu'avec un entraîneur comme ça, ton équipe va bien jouer au football. C'est de mieux en mieux. Maintenant, il faut confirmer. L'année dernière, il y a eu quelques faux pas qu'on a tous envie de gommer. Le coach le premier, les joueurs, les supporters. Il faut qu'on arrive à faire ce step supplémentaire sur la mentalité et se rapprocher d'une grande équipe, je pense qu'on va passer une belle année et on va s'amuser. L1+ : Vous aurez plus de matchs que la saison dernière. Comment arbitrer dans l'effectif entre qualité et quantité ? M.B. : Oui, oui, ça a été un des points qu'on a mis très vite sur la table. L'année dernière, on avait une belle équipe, mais on était quand même un peu justes. On a vu que quand il y avait deux-trois blessés — parce que forcément des joueurs comme Pierre Hojbjerg, comme Balerdi — quand ils se sont blessés c'était des moments un peu difficiles, on s'en rappelle tous. Donc cette année on a vraiment mis l'accent sur ça aussi : garder les meilleurs, essayer de renforcer aussi avec ceux qui vont avoir un rôle très important à jouer, parce que quand tu as au minimum 45 matchs et peut-être plus en fonction du parcours que tu vas faire, tu sais que tu as besoin d'être armé à toutes les lignes. Donc on est partis comme ça. Il reste encore deux, trois petites choses à peaufiner. On va essayer de faire au mieux sur les dix derniers jours qui nous restent dans le mercato pour avoir une belle équipe. L1+ : Justement quels renforts faut-il encore à cette équipe ? M.B. : Je disais, il reste encore un ou deux postes où on va essayer de renforcer aussi, pour avoir — je n'aime pas appeler ça une solution de rechange, parce que peut-être que les joueurs qui vont arriver seront des titulaires, ce n'est pas moi qui fait l'équipe — mais en tout cas donner plus de solutions pour le coach afin d'affronter le calendrier infernal qu'on va avoir cette année. On a envie de ramener peut-être quelqu’un derrière à gauche, peut-être un central, et en fonction des départs ou pas, ça peut être aussi un joueur offensif. Donc il y a pas mal de choses qui vont bouger. Au milieu, on est en train de réfléchir, si on essaie d'apporter quelque chose en plus. Il reste peut-être 3-4 joueurs. Après, on n’a pas un budget illimité non plus. Il va falloir trouver de belles opportunités de marché, et des joueurs qui puissent, aussi bien par la mentalité que par la qualité, se fondre dans notre effectif. L1+ : Jusqu’ici tout va bien. Roberto De Zerbi a parlé de chefs-d'oeuvre de votre part pour Egan-Riley et Angel Gomes qui sont arrivés libres. M.B. : Je ne sais pas si ce sont des chefs-d'œuvre. Après, sur les joueurs libres, c’est sûr que c’est différent, parce que tu dois anticiper, tu dois être convaincant. Quand le joueur coûte 30 millions d’euros, tu sais qu’il faut aller payer. En général, c’est celui qui a l’argent qui repart avec le joueur. Avec un joueur libre, et c'était le cas avec Adrien Rabiot l'année dernière, joueur de classe mondiale, avec le petit Riley et le petit Angel, c’était un travail de tout le club. On a commencé très tôt. Ce sont des joueurs qui sont arrivés libres, mais pas gratuits. Mais ce sont des joueurs qui ont une forte qualité. On le voit, ils se sont super bien adaptés. Je pense que le coach est très content de leur apport, nous aussi. Il faut continuer à bien les
