OM : maintenant place au jeu !
OM : maintenant place au jeu !
Il y a des défaites qui laissent des traces. Celle de l’OM à Rennes, lors de la première journée de championnat, aurait pu s’inscrire dans la catégorie des accidents de parcours, une rencontre simplement ratée qu’on range dans la colonne des faux départs. Mais Marseille n’est pas un club comme les autres. Là où ailleurs un revers se digère, ici, il devient le détonateur d’une crise. Une crise dont l’OM a le secret.
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Car ce qui s’est joué dans les couloirs du Roazhon Park dépasse largement le rectangle vert. Adrien Rabiot et Jonathan Rowe, le premier censé incarner une des pièces maîtresses de Roberto De Zerbi cette saison, ont décidé de régler leurs comptes à la manière de Conor McGregor. Une altercation violente, sous les yeux de coéquipiers médusés, qui a immédiatement fissuré l’équilibre fragile du vestiaire olympien.
Le choc de la mise à l’écart
Dans la foulée, la direction n’a pas tremblé : mise à l’écart immédiate des deux joueurs, en attendant une décision définitive. Elle est tombée mardi, et elle a l’effet d’un coup de tonnerre : Rabiot et Rowe seront placés sur la liste des transferts. Le club a choisi la fermeté.
Pour les supporters, la pilule est amère. Rabiot, adopté par le Vélodrome à la vitesse de l’éclair, avait réussi son pari par son engagement et son influence sur le terrain. Élu Phocéen de l’année lors du dernier exercice, il avait laissé entrevoir l’image d’un patron, d’un meneur, d’un joueur taillé pour l’histoire marseillaise. L’histoire, justement, aurait pu être belle, mais elle s’arrête brutalement. Quelles que soient ses qualités, Adrien Rabiot a franchi une ligne rouge. Et à Marseille, personne n’est au-dessus du club.
Rowe, de son côté, n’a jamais eu le temps de se créer une telle aura. Mais son départ forcé s’ajoute à un climat pesant et donne l’image d’un projet fragilisé.
Ne pas se laisser aspirer par la crise
Ce qui frappe, dans cette affaire, c’est sa brutalité. En une semaine, l’OM a vu deux de ses joueurs basculer de l’espoir à la porte de sortie. Et, comme souvent ici, le danger est grand de voir le feuilleton prendre le pas sur l’essentiel : le jeu. Marseille a trop souvent sacrifié ses saisons sur l’autel des polémiques internes, des guerres d’ego et des emballements médiatiques.
Aujourd’hui, le club est à un tournant. Soit il continue de se noyer dans les remous d’un vestiaire secoué, soit il transforme cette épreuve en un électrochoc pour repartir de l’avant. Le message de De Zerbi est clair : l’OM doit se recentrer sur le terrain, car c’est là et seulement là que les cicatrices pourront se refermer.
Paris FC, première étape du rebond
Et ce terrain, il se présente dès samedi face au Paris FC. Une affiche qui, sur le papier, n’a rien d’un sommet, mais qui prend des allures de test mental. L’OM doit laver l’affront rennais et prouver que la crise n’a pas avalé ses ambitions.
Il faudra montrer un visage conquérant, retrouver cette intensité qui avait fait la force de l’équipe la saison passée, et surtout offrir au Vélodrome une bouffée d’air frais. Car les supporters, malgré la déception et la colère, n’attendent qu’une chose : vibrer à nouveau.
Cette saison reste pleine de promesses. Le mercato va certainement apporter des renforts intéressants, la dynamique de jeu insufflée par De Zerbi n’est pas à enterrer après un seul raté, et l’OM a toujours les moyens de se battre tout en haut. Mais pour y parvenir, il faudra couper court aux parasites, laisser les ego au vestiaire et écrire une histoire collective.
L’heure de se rassembler
L’épisode Rabiot-Rowe laissera des regrets, mais il doit servir d’avertissement. L’OM ne peut pas se permettre de gaspiller son énergie dans des querelles intestines. Le club doit retrouver son unité, sa ferveur, son obsession commune : gagner.
Alors oui, cette semaine a abîmé l’image de l’Olympique. Oui, elle a secoué un projet qui se voulait stable. Mais il n’y a qu’une manière de tourner la page : remettre le ballon au centre et avancer. Car à Marseille, plus qu’ailleurs, seule la victoire guérit tout.
Samedi, face au Paris FC, l’OM a l’occasion de balayer la tempête et de rappeler une évidence : dans la cité phocéenne, c’est toujours le jeu qui finit par parler.

