« C’était chez moi » : Weah révèle pourquoi il a choisi l’OM !

Je voulais déjà te demander, il y a eu plusieurs clubs qui s’étaient intéressés à toi… Qu’est-ce qui t’a motivé, justement, à choisir l’Olympique de Marseille ?

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Timothy Weah : "Oui, bien sûr, il y avait d’autres clubs, mais pour moi, c’était ici, c’était chez moi maintenant. Je suis très fier d’être là. Quand tu regardes l’effectif actuel, le staff, la direction… c’est clair que Marseille est un grand club qui vise de grandes choses. Pour moi, c’était parfait. Il y a de la compétition ici, on connaît l’histoire du club, les supporters, le stade… Pour moi, c’est un rêve d’être là."

Ton père a porté le maillot de l’OM. Est-ce que ça a compté dans ton choix ? Et est-ce que ça rajoute une pression supplémentaire ?

TW : "À 100 %, oui ! Comme il a joué ici, c’était un rêve pour moi aussi de venir. J’ai parlé avec lui avant de signer, il m’a dit… Il a fait six mois ici, et pour lui, c’était parfait. C’est une ville incroyable, une équipe incroyable. Donc le choix a été très facile pour moi. La pression ? Je la gère bien. On vit avec ça tous les jours, même en dehors du foot. Même dans mon travail, il y a de la pression, mais ce n’est rien. C’est ce qui te fait devenir un grand joueur. Et aujourd’hui, je suis prêt à relever ce défi. J’espère faire une grande saison avec mes coéquipiers."

Je reviens sur la relation avec ton papa. C’est toi qui lui as dit : “Papa, il y a l’OM” ? Comment ça s’est passé ?

TW : "Oui, c’est mon agent qui m’a appelé pour me dire que l’OM était intéressé. J’ai tout de suite appelé ma mère, qui est juste là devant moi. On a parlé de la ville, de la passion des supporters, du club… Et après cette discussion, pour moi, c’était sûr que j’allais venir. Il n’y avait pas d’autre option. Si ça ne s’était pas fait, franchement, j’aurais été très triste. Aujourd’hui, je suis content d’être là. J’ai la chance d’être ici, parce que dans une carrière, peu de joueurs ont l’opportunité de jouer dans un grand club. Grâce à Dieu, je suis là, donc je suis très heureux. Oui, mon père m’a dit “fonce”, mais dans ma tête, j’étais déjà en mode “fonce fonce” ! La conversation avec lui, c’était surtout pour reparler de ses six mois ici. Moi, dans ma tête, j’étais déjà à Marseille, vraiment."