OM : Ces leaders qui ont porté l’équipe vers la Ligue des champions
OM : Ces leaders qui ont porté l’équipe vers la Ligue des champions
Dans une saison marquée par des hauts, des bas, et un sprint final haletant, l’Olympique de Marseille a pu s’appuyer sur plusieurs hommes forts pour retrouver les sommets. Si la qualification en Ligue des champions est d’abord un succès collectif, elle porte la marque de certains cadres, leaders par le talent ou le comportement. De Gerónimo Rulli à Mason Greenwood, en passant par Leonardo Balerdi, Pierre-Emile Højbjerg ou encore Adrien Rabiot, retour sur ces piliers qui ont su tenir la baraque.
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Rulli, l’assurance tous risques
Il n’a pas été élu meilleur gardien de Ligue 1 — Lucas Chevalier a raflé la distinction — mais Gerónimo Rulli a sans conteste été l’un des éléments clés de la saison olympienne. À 33 ans, le portier argentin s’est imposé comme un véritable taulier, affichant une régularité impressionnante dans ses performances. Premier au classement des notes du Phocéen des joueurs qui ont disputé plus de la moitié des matchs, il a souvent été décisif, que ce soit sur sa ligne ou dans ses prises de balle aériennes. Malgré une erreur face à Lille en championnat, son expérience a été précieuse dans le money time, rassurant sa défense et apportant du calme dans les moments chauds. Un leader silencieux, mais incontestable.
Balerdi, capitaine reconnu
Longtemps moqué, parfois sous-estimé, Leonardo Balerdi a définitivement changé de statut. Après une deuxième partie de saison très solide l’an passé, le défenseur argentin a confirmé cette année, au point d’être nommé capitaine par Roberto De Zerbi. Un choix contesté au départ, mais qui a rapidement fait l’unanimité. Patron de la charnière centrale, il a combiné agressivité, relance propre et présence dans les duels. Son absence prolongée après une blessure au genou à Reims a cruellement manqué à l’équipe, preuve de son importance. Revenu plus tôt que prévu, son attitude irréprochable a renforcé son aura. De Zerbi ne s’y est pas trompé : "J’espère que les grandes équipes européennes ne se rendront jamais compte que Balerdi existe. C’est un joueur extraordinaire."
Højbjerg, le patron dans l’ombre
Arrivé en prêt avec option d’achat obligatoire, Pierre-Emile Højbjerg s’est immédiatement imposé comme le patron du vestiaire. Capitaine du Danemark, il a naturellement endossé un rôle de relais du coach sur le terrain. Par son sens du placement, sa capacité à replacer ses coéquipiers, à hausser le ton quand il le faut, il a incarné l’exigence voulue par De Zerbi. Rarement remplacé, difficilement remplaçable, il a été la pierre angulaire du milieu. Le technicien italien l’a parfaitement résumé : "C’est un joueur déterminant. On perd un élément avec beaucoup de personnalité." Un leader dans le jeu, mais aussi dans l’attitude.
Rabiot, la bonne surprise
Son arrivée libre avait suscité autant d’étonnement que d’interrogations. Adrien Rabiot a très vite levé les doutes. Après quelques semaines pour retrouver le rythme, l’ancien Turinois a démontré qu’il restait un joueur d’exception pour la Ligue 1. Sa régularité, sa vision du jeu et son calme ont stabilisé le milieu olympien. Dans une interview accordée au Phocéen, il expliquait : "C’est vraiment en arrivant à la Juventus que j’ai pris conscience de l’importance de la régularité. J’ai appris aux côtés de Buffon, Cristiano Ronaldo, Chiellini… Des joueurs qui ont duré parce qu’ils étaient à 100 % en permanence." Ce professionnalisme, il l’a transposé à Marseille, où il a su tirer le groupe vers le haut. Une vraie plus-value, autant humaine que technique, dans le projet Longoria-Benatia.
Greenwood et Gouiri, les leaders techniques de l’attaque
S’il ne s’est pas illustré par son comportement hors terrain, Mason Greenwood a brillé balle au pied. Leader technique de l’équipe, il a souvent été celui qui a débloqué les situations. Après un passage à vide en cours de saison, l’Anglais a su rebondir et répondre présent dans les moments clés. Son but contre Le Havre, qui envoie l’OM en Ligue des champions, est un parfait symbole de sa saison. Il termine meilleur buteur du club, largement en tête avec 21 réalisations. Bien plus qu’un finisseur, il a été un poison constant pour les défenses adverses, capable de coups d’éclat et d’initiatives individuelles pour faire basculer une rencontre. Un vrai atout dans les matchs tendus.
Dans son sillage, Amine Gouiri a lui aussi endossé un rôle de leader technique. Recruté lors du mercato hivernal, l’ancien Rennais a eu un impact immédiat sur l’animation offensive marseillaise. En seulement 14 matchs de Ligue 1, il a inscrit 10 buts et délivré 3 passes décisives. Un rendement exceptionnel pour une arrivée en cours de saison, et une régularité qui a transformé l’attaque olympienne. Mobile, fin techniquement et toujours juste dans ses choix, Gouiri a rapidement conquis le Vélodrome. Son entente avec Greenwood a été l’un des moteurs de la remontée marseillaise au classement. À l’heure de faire les comptes, il est sans aucun doute l’un des grands artisans de la deuxième place finale de l’OM. Un très bon coup signé Medhi Benatia, qui valide pleinement la stratégie du mercato hivernal.
Une colonne vertébrale forte
Ce qui ressort de cette saison, c’est la capacité de l’OM à s’appuyer sur une vraie colonne vertébrale. Un gardien rassurant (Rulli), une défense solide et dirigée (Balerdi), un milieu structuré et engagé (Højbjerg, Rabiot), et un leader d’attaque décisif (Greenwood) sans compter Amine Gouiri. Six profils différents, six manières d’incarner le leadership, mais un même état d’esprit : l’exigence et la régularité. C’est cette culture-là qui a permis à l’OM de terminer fort, malgré une saison marquée par l’instabilité et les blessures. Un socle sur lequel construire l’avenir européen.

