Rulli : "Je vais mourir pour De Zerbi"

Geronimo Rulli ne s’en cache pas : s’il est aujourd’hui à l’Olympique de Marseille, c’est avant tout grâce à Roberto De Zerbi. Dans une déclaration forte à Téléfoot, le gardien argentin a dévoilé les coulisses de son arrivée au club et surtout l’importance de l’entraîneur italien dans son choix. « Il m’a beaucoup aidé. Je suis venu ici en grosse partie pour lui. Il m’a appelé deux fois pendant l’été, quand personne ne croyait en moi. Donc sur le terrain, je vais mourir pour lui ! », a-t-il lancé, sans détour.

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Des mots rares dans le football professionnel, où l’attachement à un entraîneur est souvent plus feutré. Pour Rulli, le lien avec De Zerbi est clairement personnel. À 32 ans, après un passage frustrant à l’Ajax, il cherchait un projet dans lequel se relancer. Peu de clubs semblaient prêts à lui offrir cette opportunité, mais De Zerbi, lui, n’a pas hésité à tendre la main. En l’appelant directement, à deux reprises, il a envoyé un signal fort de confiance, une confiance que le portier marseillais n’a pas oubliée.

Sa déclaration publique n’est d’ailleurs pas anodine : elle traduit la fidélité d’un joueur envers celui qui l’a relancé, mais elle peut aussi être perçue comme un message au groupe. À l’heure où le projet De Zerbi cherche encore à s’ancrer solidement à Marseille, avoir des joueurs aussi loyaux que Rulli est un atout considérable.

Dans une saison parfois chaotique, l’engagement du gardien argentin rappelle qu’au-delà des systèmes et des résultats, ce sont aussi les liens humains qui peuvent faire la différence dans un vestiaire. Rulli, lui, est prêt à tout donner pour son entraîneur.