Real 2/1 OM – Quelle frustration…

Le ONZE DE l'OM fACE AU Real Madrid

Rulli

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Pavard (Egan-Riley) – Balerdi (c) – Medina – Palmieri (Murillo)

Kondogbia (Vermeeren) – Hojbjerg 

Greenwood – O'Riley (Paixao) – Weah (Gouiri)

Aubameyang 

L’OM surprend le Real au Bernabeu

Au Santiago Bernabeu, l’OM a longtemps vacillé avant de trouver les ressources pour surprendre le Real Madrid dans une première période au rythme effréné.

Le coup d’envoi à peine donné, les Madrilènes se sont rués à l’assaut. Après seulement 70 secondes, Kylian Mbappé manquait d’ouvrir le score sur une reprise acrobatique, puis multipliait les incursions. Rodrigo et le jeune Mastantuono prenaient également de vitesse une défense marseillaise fébrile dans la relance. Seul Gerónimo Rulli, impeccable sur plusieurs parades, tenait son équipe à flot.

Sous pression, les hommes de Roberto De Zerbi finissaient pourtant par frapper en contre. Mason Greenwood interceptait un ballon au milieu et lançait parfaitement Timothy Weah dans la surface. L’Américain, auteur d’un début de match tonitruant, ajustait Courtois pour signer son premier but olympien (0-1, 23e). Un réalisme froid après vingt minutes de souffrance.

Mais l’embellie fut de courte durée. Presque dans la foulée, Geoffrey Kondogbia se rendait coupable d’une faute évitable sur Rodrygo dans la surface. Mbappé ne tremblait pas et égalisait d’un penalty puissant (1-1, 29e). Le Real, porté par son duo Rodrygo–Mbappé intenable, continuait alors d’imposer un tempo insoutenable.

Pourtant, Marseille ne renonçait pas. Aubameyang manquait le cadre après avoir pris de vitesse Militao, tandis que Weah remettait quelques fois le feu dans la surface madrilène. Højbjerg et Greenwood tentaient de redonner de la maîtrise au milieu, mais la défense olympienne restait souvent exposée face aux vagues successives du Real.

Au terme de 45 minutes haletantes, l’OM a eu le mérite de réagir et d’oser frapper, malgré une entame dominée sans partage par les Espagnols. L’histoire de ce match reste encore largement ouverte.

 

Ce n'est pas passez loin…

De retour des vestiaires, l’OM a longtemps cru pouvoir tenir tête au Real Madrid, avant de céder une nouvelle fois face à l’inévitable Kylian Mbappé.

D’entrée, Benjamin Pavard était sanctionné d’un avertissement après avoir été débordé sur son couloir droit par Rodrigo et Carreras. Comme en première période, les vagues madrilènes s’abattaient sur la défense marseillaise, et Gerónimo Rulli poursuivait son festival d’arrêts. Mais l’OM, par séquences, parvenait à se projeter : Aubameyang manquait le cadre à l’heure de jeu, tandis que Greenwood et Weah continuaient d’apporter des solutions en contre.

La partie basculait à la 67e minute sur un fait de jeu majeur : Dani Carvajal, coupable d’un geste violent sur Rulli, était expulsé après intervention de la VAR. À onze contre dix, Marseille se retrouvait en position de force pour les vingt dernières minutes. Roberto De Zerbi lançait alors ses recrues Vermeeren et Paixão, puis Amine Gouiri et Murillo, pour tenter de faire plier un Real réduit.

Mais ce sont les Madrilènes qui allaient profiter d’un nouvel épisode malheureux pour les Phocéens. Facundo Medina touchait le ballon de la main dans sa surface, offrant un second penalty aux Espagnols. Mbappé, déjà buteur en première période, transformait malgré une main trop tendre de Rulli (2-1, 81e). Cruel pour un OM jusque-là valeureux, qui voyait son gardien repousser l’échéance à maintes reprises.

Les Olympiens tentaient d’arracher l’égalisation en fin de rencontre. Greenwood, Gouiri puis Paixão forçaient Courtois à intervenir. Dans le temps additionnel, un dernier corner faisait passer un frisson dans le Bernabeu, mais sans succès.

Au terme d’un match où Marseille a montré du courage et de la personnalité, la défaite laisse un goût amer. Rulli, héroïque malgré les deux penalties, Balerdi solide, et Weah buteur et tranchant, incarnent un OM capable de rivaliser. Mais face à l’efficacité clinique de Mbappé sur penalty et à l’arbitrage très sévère sur la main de Medina, l’espoir d’un exploit s’est envolé.