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Rabiot, De Zerbi, Longoria, Benatia : le temps nous donnera la raison

Rabiot, De Zerbi, Longoria, Benatia : le temps nous donnera la raison

Ces derniers jours donnent mal à la tête, mais quand on est supporter de l'Olympique de Marseille, on commence à être habitué : des informations circulent dans tous les sens, des versions contradictoires affluent, chacun semblant détenir sa vérité sur le rôle de Roberto De Zerbi, sur l’implication de Pablo Longoria, sur la mission de Medhi Benatia, sur les ambitions d’Adrien Rabiot ou encore sur le nombre de coups qu'a asséné Jonathan Rowe. Tout le monde connaît quelqu'un qui était sur place, qui lui a dit que, et plus les heures passent, plus les versions sont extrêmes. Dans ce tumulte, on en vient à en vouloir à tout le monde et à personne à la fois. Une confusion totale, qui n’est pas sans rappeler une autre période de turbulences : le départ brutal de Marcelo Bielsa, il y a pile dix ans.

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Cet épisode, douloureux mais fondateur, doit aujourd’hui nous servir de boussole. Car qu’en retient-on avec le recul ? Qu’à l’époque, personne n’avait vraiment compris ce qu’il s’était dit entre Bielsa, Margarita Louis-Dreyfus et son conseiller Igor Levin, quelques jours avant le début du championnat. Des hypothèses folles avaient alors circulé – il faut se rappeler de Pierre Ménès qui annonçait que l’Argentin allait devenir sélectionneur du Mexique par exemple. Mais c’est le temps qui a fini de tirer les fils pour mieux se refaire le scénario de la soirée. Le comportement des acteurs dans les mois et années qui ont suivi a dessiné une vérité bien plus claire que les rumeurs de l’époque : MLD avait réellement décidé de réduire la voilure, Bielsa a confirmé sa fidélité à son personnage insaisissable, capable de planter la Lazio à la dernière minute, de sublimer Leeds mais de s’éteindre à Lille, tandis que Vincent Labrune s’est englué dans un projet bancal avec Michel et Doyen Sports qui a fini dans le mur.

Aujourd’hui, le parallèle saute aux yeux. L’OM vit un moment où tout est remis en question. Roberto De Zerbi, arrivé l’été dernier avec une aura immense, divise désormais autant qu’il fédérait. Ses choix tactiques, sa communication parfois tranchante, son intransigeance vis-à-vis de la politique sportive créent un climat électrique. Faut-il y voir une incompatibilité profonde entre ses ambitions et la réalité marseillaise ? Ou bien le passage obligé d’un entraîneur exigeant qui veut bousculer les habitudes d’un club souvent installé dans ses paradoxes ? Au dessus, Pablo Longoria n’est pas en reste. Le président marseillais se retrouve par définition exposé. Son art du calcul pousse certains à voir une situation qu'il a plus provoqué que subi. Mais qui voudrait vraiment se mettre dans une telle situation ? Même logique pour Medhi Benatia, qui a toujours joué la partition de l'intransigeant avec les joueurs, et qui se retrouve aujourd'hui face à son ancien coéquipier, son plus beau coup et sa plus belle définition du professionnalisme jusqu'alors. Adrien Rabiot, puisque c'est de lui qu'il s'agit, mérite-t-il un tel traitement ? Mais avec un entourage qui alimente les gazettes, n'est-il pas aussi responsable de la dimension qu'a pris l'affaire ?

Ce n'est pas "Piège de Cristal". Il n'y a pas un gentil, un méchant. Alors, même si la tentation est grande de trouver un coupable à cette situation qui pousse encore le reste de la France à se gausser, l’histoire récente de l’OM nous a appris quelque chose, c’est qu’il faut parfois attendre pour comprendre.

Attendre de voir quelle va être la suite de la carrière d'Adrien Rabiot, la tournure que va prendre les deux dernières semaines de mercato de l'OM, si la discipline va régner dans le vestiaire phocéen, comment va se passer la saison de l'OM et si globablement le projet de trois ans est remis en cause par cet événement. En fait, la seule vraie certitude dans cette histoire, c'est qu'il reste 33 journées de championnat sur 34 à disputer, et qu'il n'y a même pas encore eu le tirage au sort de la Ligue des champions. Mais attention aussi car on dit souvent dans le football qu'une saison se joue déjà sur les mois d'été. Pour revenir à Marcelo Bielsa, une des ses punchlines marseillaises est parfaitement appropriée à la situation : "Le temps te donnera la raison".

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