OM : quels enseignements tirer après cette défaite inaugurale à Rennes ?
OM : quels enseignements tirer après cette défaite inaugurale à Rennes ?
La saison de l’Olympique de Marseille a débuté par un scénario frustrant : une défaite concédée dans le temps additionnel à Rennes, alors que l’OM évoluait en supériorité numérique depuis une heure. Difficile, pour les supporters, d’avaler une telle pilule. Pourtant, malgré l’ampleur émotionnelle de ce revers, malgré le flot d'articles et de version sur ce qu'il a pu se passer après la rencontre dans les vestiaires bretons, rien n’autorise à parler de crise. Ce premier accroc n’entraînera ni changement de cap brutal, ni remise en cause profonde du projet marseillais.
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L’après-match a été mouvementé, c’est vrai. Des voix se sont élevées, certains cadres ont secoué leurs coéquipiers, et un échange musclé a opposé Adrien Rabiot à Jonathan Rowe. Faut-il y voir les prémices d’une fracture interne ? Non, au contraire. Ce moment traduit surtout un état d’exigence. Que des leaders comme Leonardo Balerdi ou Pierre-Emile Højbjerg haussent le ton après une prestation insuffisante, ce n’est pas une dérive, mais une réaction logique. C’est d’ailleurs précisément ce que les supporters réclament : que les joueurs ne se cachent pas derrière des excuses convenues et affrontent la réalité sans complaisance. À cet égard, ce qui s’est produit dans le vestiaire relève presque d’un signe positif. Un groupe qui se tait dans la défaite, qui se replie sur des discours policés, est bien plus inquiétant qu’un effectif qui se bouscule pour se remettre dans le droit chemin.
Sur le terrain, les raisons de la défaite sautent aux yeux. Une fois en supériorité numérique, les Marseillais ont cru que la différence se ferait d’elle-même, sans intensité supplémentaire ni variation dans les attaques. Résultat : incapacité à percer un bloc bas, manque de créativité dans les 30 derniers mètres, et punition au bout du temps additionnel. Mais faut-il remettre en cause le projet de Roberto De Zerbi pour autant ? Absolument pas. Le coach italien a été clair : son équipe a manqué de rage, de conviction, mais non de principes. La question est de savoir si les joueurs ont su l’appliquer, ou si le message a été mal transmis. Cette équation – joueurs ou entraîneur – sera réglée collectivement, et non dans la panique.
Autre illusion à dissiper : non, cette défaite n’a pas conduit Pablo Longoria et Medhi Benatia à tout remettre en cause dans leur plan de recrutement. Les besoins sont identifiés de longue date : un latéral gauche, un défenseur central, un milieu, éventuellement un renfort offensif. Rien n’a changé. Le mercato ne doit pas être dicté par un seul résultat, même symbolique.
Le supporter marseillais n’a pas besoin d’entendre que « ça s’est joué à pas grand-chose ». Il a vu une équipe incapable de profiter d’une supériorité numérique et de mettre un adversaire sous pression. Que le club prenne cela au sérieux, sans faux-semblants, est précisément ce qui permet de croire à une réaction rapide. Les points abandonnés à Rennes peuvent être récupérés ailleurs, à condition que l’OM tire les leçons de ce revers.

