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OM : Les latéraux, un chantier (tout) aussi prioritaire

OM : Les latéraux, un chantier (tout) aussi prioritaire

Si l’axe central est bien évidemment un énorme chantier pour la direction marseillaise, celui des latéraux n’est pas à négliger. Dans le système de jeu de Roberto De Zerbi, les latéraux ne sont pas de simples défenseurs : ils sont des relais offensifs, essentiels pour créer des déséquilibres, fixer haut et amener le danger. Ce fut particulièrement visible à Brighton, où De Zerbi s’appuyait sur des profils rapides, techniques et très mobiles pour faire vivre le jeu sur les ailes. À l’OM, cet équilibre n’a pas encore été trouvé. Hormis Amir Murillo, auteur d’une excellente saison, les autres joueurs à ce poste n’ont pas forcément convaincu. Que ce soit Ulisses Garcia, Quentin Merlin ou encore Pol Lirola, leur avenir pourrait s’écrire loin de la cité phocéenne. Si cela venait à être le cas, Mehdi Benatia et son équipe devront trouver des profils plus adaptés à cette animation exigeante.

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À droite, seul Murillo a satisfait

C’est l’un des plus beaux coups réalisés au mercato par Pablo Longoria depuis sa nomination à la présidence de l’OM en mars 2021. Recruté pour près de 3 millions d’euros en provenance d’Anderlecht, Amir Murillo s’est imposé cette saison comme un titulaire indiscutable. D’abord doublure de Jonathan Clauss, le Panaméen a réalisé d’immenses progrès sous De Zerbi. Capable de jouer stoppeur droit dans une défense à trois, il est surtout à l’aise en tant que latéral droit dans une défense à quatre, son poste naturel. "J’ai joué à beaucoup de postes sur le terrain. Je suis arrivé ici en tant que latéral droit, mais c’est vrai que j’ai aussi évolué comme défenseur central droit, latéral gauche… J’ai même joué plusieurs fois à gauche. Mon rôle, c’est avant tout d’aider l’équipe, peu importe le poste qu’on me demande d’occuper. Mais si je dois donner une préférence, je dirais que je me sens meilleur au poste de latéral droit", expliquait-il en conférence de presse. En fin de saison, alors que l’OM est repassé dans un système à quatre derrière, il a su maintenir son niveau. Longtemps intéressant offensivement, c’est surtout sur le plan défensif qu’il a progressé, à l’image de son duel réussi face à Bradley Barcola, malgré la lourde défaite contre le PSG. L’OM souhaite naturellement le conserver, malgré l’intérêt venu de Premier League.

À l’inverse, Pol Lirola continue de décevoir. Annoncé sur le départ l’été dernier, il a finalement été conservé par De Zerbi, qui lui a offert sa chance. Malgré deux prestations marquantes contre Lyon – un but à l’aller, une passe décisive au retour – l’ancien de la Fiorentina peine à retrouver la constance de ses débuts. Offensivement, son rendement reste limité, et défensivement, ses lacunes sont criantes, comme sur le troisième but auxerrois où il se fait facilement éliminer par Hamed Traoré. Sous contrat jusqu’en 2026, un départ semble inéluctable, d’autant que Longoria privilégie les ventes avant la dernière année de contrat.

Merlin, Garcia… personne n’a su réellement s’imposer

Quentin Merlin a connu un début de saison prometteur sous les ordres de Roberto De Zerbi. Le coach italien, désireux d’imposer son style dès la préparation estivale, a rapidement trouvé en l’ancien Nantais un profil idéal pour jouer comme latéral intérieur, capable d’apporter au milieu en phase offensive. Sa relation technique avec Luis Henrique, développée dès la pré-saison, a été un atout majeur pour l’OM. Merlin s’est imposé comme un titulaire indiscutable, enchaînant les bonnes performances. Mais une blessure à la cuisse contractée avec les Espoirs, sous les ordres de Gérald Baticle, a coupé son élan. S’il a marqué contre Lille au Vélodrome, il a eu du mal à retrouver sa forme optimale. Malgré les critiques, De Zerbi l’a publiquement défendu, soulignant sa progression défensive, sa technique de milieu et son intelligence de jeu. Toutefois, ses difficultés dans les 20 derniers mètres et son manque d’impact physique ont pesé dans la balance. En fin de saison, c’est finalement Ulisses Garcia qui a pris le relais sur le flanc gauche. Plus adapté au 4-2-3-1, plus rapide et solide physiquement, le Suisse a répondu présent lors du sprint final vers la Ligue des champions. Dans ce contexte, l’avenir de Merlin à l’OM s’écrit en pointillés. Bournemouth, à la recherche d’un remplaçant à Milos Kerkez, songerait sérieusement à lui. Une offre avoisinant les 20 millions d’euros pourrait convaincre l’OM. Le nom de Merlin devrait donc animer le mercato estival, d’autant que récemment, L’Équipe a expliqué qu’en cas de départ, l’OM viserait Adrien Truffert pour le remplacer.

Recruté à l'hiver 2024 en provenance des Young Boys de Berne pour seconder Quentin Merlin, Ulisses Garcia a d’abord peiné à s’imposer à l’OM. Son adaptation a été lente, ses prestations timides, dans un contexte d’équipe déjà en difficulté. Sérieux et professionnel, il semblait promis à un départ dès l’été, figurant même sur la liste des indésirables. Aucun club ne s’étant manifesté concrètement, il est resté dans l’effectif, sans faire de vagues. Mais depuis le printemps, un repositionnement en défense axiale gauche dans le schéma à trois défenseurs mis en place par De Zerbi a relancé sa saison. À Monaco, malgré la défaite, il avait été l’un des rares à tirer son épingle du jeu. Contre Montpellier, il a confirmé avec une prestation solide : un penalty provoqué dès la 7e minute et une passe décisive pour Rowe. Ses projections, sa lecture du jeu et son calme ont apporté une vraie valeur ajoutée. Ce changement de système ne lui a pas été préjudiciable. À Lille, dans une « finale » pour la place en Ligue des champions, il a encore été aligné (malgré le retour au 4-2-3-1) et auteur d’une magnifique ouverture pour Rabiot sur le but d’Amine Gouiri. Bis repetita au Havre, où il occupe à nouveau son poste préférentiel. Toutefois, cette résurgence doit être replacée dans son contexte : Ulisses Garcia ne semble pas taillé pour être une solution durable à l’échelle de la C1, où le niveau d’exigence est bien supérieur. Mais pour certains matchs de Ligue 1, face à des adversaires plus modestes sur le papier comme Angers ou Le Havre, sa présence reste très pertinente. Il incarne aujourd’hui un remplaçant fiable, travailleur et impliqué.

Dans le système de Roberto De Zerbi, les latéraux sont des moteurs du jeu offensif. À Brighton, ils participaient activement à la construction comme à la finition des actions. L’OM ne peut donc pas se contenter de joueurs moyens ou limités à ces postes. Si Murillo coche toutes les cases, les cas Lirola, Garcia et Merlin ouvrent des pistes de réflexion. Un latéral moderne, rapide, technique et intelligent tactiquement sera l’un des profils les plus recherchés cet été. Et si l’OM veut franchir un cap en Ligue des champions, cela passera d’abord par là.

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