OM : les anciens Olympiens partagés avant PSG-Inter

Une reprise en douceur pour les Bleus à Clairefontaine

La préparation des Bleus pour le Final Four de la Ligue des nations a démarré tranquillement hier à Clairefontaine. Seuls quinze joueurs étaient présents, sur les vingt-cinq convoqués par Didier Deschamps. L'entame s'est faite sans ballon : pour ce premier jour, l'effectif réduit s’est contenté d'une sortie en VTT en fin d'après-midi, avant d'attaquer un programme physique plus intensif dès aujourd’hui avec deux séances prévues. L'absence de plusieurs joueurs s'explique par la proximité de la finale de la Ligue des champions. Sept finalistes, dont Benjamin Pavard et Marcus Thuram (Inter Milan), ainsi que Lucas Hernandez, Désiré Doué, Bradley Barcola, Ousmane Dembélé et Warren Zaïre-Emery (Paris SG), rejoindront Clairefontaine lundi soir. De leur côté, Aurélien Tchouaméni et Kylian Mbappé, joueurs du Real Madrid, sont retenus jusqu’à lundi par leur club, en vertu du règlement FIFA fixant le début de la fenêtre internationale au 2 juin. Deschamps a reconnu qu’il ne souhaitait pas exposer ses joueurs à des tensions avec leurs employeurs. Parmi les présents, deux nouveaux découvrent le groupe A : Pierre Kalulu, défenseur de la Juventus, et Rayan Cherki, attaquant de l'OL, habitués aux sélections Espoirs. Ils participeront à une opposition mixte avec les Bleuets demain, pour un entraînement plus compétitif. Le sélectionneur sait qu'il devra gérer l’état physique et mental des joueurs, notamment ceux revenant de la finale de C1. Il insiste sur l’importance de "switcher" rapidement vers l’objectif majeur : la demi-finale contre l’Espagne jeudi à Stuttgart, adversaire redoutable qui n’a pas facilité les choses en retenant ses joueurs jusqu’au dernier moment.

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Les anciens Olympiens partagés avant PSG-Inter

À l'approche de la finale de Ligue des champions entre le Paris Saint-Germain et l'Inter Milan, les anciens joueurs de l'OM affichent des positions tranchées, souvent teintées de chauvinisme marseillais. Pour beaucoup, il est inconcevable de soutenir Paris, rival historique. Marcel Dib, ancien milieu marseillais, affirme sans détour sa préférence pour l'Inter, appuyée par ses liens personnels avec d'anciens joueurs du club lombard. Pour lui, la question ne se pose même pas, d’autant plus que, selon lui, les Parisiens n’auraient jamais soutenu l’OM en finale. Bernard Pardo, autre ex-Olympien passé par les deux clubs rivaux, se montre plus pragmatique. Bien qu'il revendique son identité marseillaise, il considère qu'une victoire parisienne ferait du bien au football français. Toutefois, il rappelle que l’excès de confiance peut être fatal, évoquant ses expériences passées avec l’équipe de France et l’OM. D’autres, comme Jocelyn Angloma ou Jean-Charles De Bono, oscillent entre neutralité et fidélité marseillaise. Angloma, tout en reconnaissant l’importance pour la France d'un nouveau sacre européen, ne cache pas sa gêne de voir Paris remporter ce trophée que l'OM détient seul en France. De Bono, lui, souligne que, s’il soutient le football français, il ne pourra jamais être à fond derrière le PSG. La rivalité entre Paris et Marseille reste donc vive, et même si certains anciens reconnaissent les bénéfices d'un succès parisien pour l'image du football hexagonal, la majorité ne veut pas voir le PSG égaler l'OM, sacré en 1993. Pour eux, l’OM restera à jamais « le premier ».