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OM – La répartition des revenus au coeur du débat

OM – La répartition des revenus au coeur du débat

McCourt et Oughourlian, le cri d’alarme qui secoue la LFP

Ce n’est pas tous les jours que deux actionnaires de poids sortent du bois ensemble. Frank McCourt et Joseph Oughourlian ont choisi de le faire, d’abord dans Le Figaro, puis en direct dans l’After Foot. Leur message est clair : la Ligue 1 court droit dans le mur si la gouvernance ne change pas. Et pour une fois, Marseille et Lens parlent d’une même voix.

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Un modèle qui étouffe les clubs

Le propriétaire lensois n’a pas tourné autour du pot : « en droits domestiques, Lens touche aujourd’hui deux fois moins qu’en Ligue 2 il y a dix ans ». L’écart est vertigineux. Pour un club dont le budget repose à un tiers sur ces revenus, la sanction est immédiate : vendre ses meilleurs joueurs pour survivre. Ce n’est pas de la stratégie, c’est de la survie économique. Un constat qui vaut pour bien d’autres équipes, obligées de se délester pour boucler leurs comptes.

Ligue 1+, l’ultime chance

Dans ce marasme, un espoir existe : la chaîne Ligue 1+. Les débuts ont montré que le produit pouvait séduire, mais tout reste fragile. Oughourlian demande du temps : deux saisons au moins pour installer le service, récupérer le neuvième match et reconstruire une relation de confiance avec le public. Un appel au calme face aux offensives de BeIN et de Canal+, accusés de torpiller un projet qui pourrait pourtant relancer le championnat.

La répartition, ligne de fracture majeure

Au cœur du combat, la répartition des revenus. Les « gros » ont longtemps plaidé pour concentrer l’argent sur quelques clubs, au nom d’un hypothétique ruissellement. Résultat, rien n’a ruisselé. Oughourlian et McCourt revendiquent une autre logique : renforcer la base, garantir un minimum vital pour tous, et recréer de la compétitivité. L’Américain s’appuie sur son expérience des ligues US, où la redistribution est la règle et où la valeur du produit dépend de l’équilibre global.

Nasser al-Khelaïfi, symbole d’un système contesté

Dans ce bras de fer, un nom cristallise les critiques : Nasser al-Khelaïfi. Patron du PSG, de BeIN Media et membre du conseil d’administration de la LFP, il incarne à lui seul les conflits d’intérêts dénoncés par un récent rapport sénatorial. Comment défendre l’intérêt collectif quand on est à la fois juge et partie ? Pour les contestataires, ce mélange des genres a plombé la crédibilité du système et verrouillé les marges de manœuvre de la Ligue.

La menace politique en arrière-plan

Le duo McCourt–Oughourlian sait qu’il ne pourra pas réformer seul. La proposition de loi Savin–Lafon, en discussion au Parlement, pourrait imposer un cadre plus strict à la LFP. Mais le contexte politique est instable et les délais s’allongent. Alors, faute de sursaut interne, c’est peut-être la sphère publique qui tranchera. Une perspective qui n’enchante personne, mais que beaucoup jugent inévitable si les clubs ne reprennent pas la main.

Un OM fort dans une Ligue forte

Pour McCourt, la logique est limpide : l’OM ne gagne rien dans une Ligue appauvrie et prévisible. La valeur du club dépend de la valeur du championnat, de son attractivité, de sa visibilité à l’international. Le message aux supporters est direct, défendre une gouvernance plus juste, ce n’est pas un luxe, c’est une condition pour que l’OM grandisse durablement, sportivement comme économiquement.

La balle est dans le camp des clubs

Mercredi, l’assemblée générale de la LFP n’apportera pas de révolution. Mais elle donnera un signal. Derrière les chiffres, les lois et les rapports, c’est une bataille culturelle qui se joue. Soit la Ligue assume une logique de ligue fermée, où quelques puissants dictent le tempo. Soit elle choisit la voie du collectif, où chaque club a une vraie chance d’exister. McCourt et Oughourlian ont placé la barre haut. À leurs collègues de décider s’ils veulent suivre.

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