OM : Gouiri monte au créneau pour Roberto De Zerbi !
OM : Gouiri monte au créneau pour Roberto De Zerbi !
Arrivé avec un peu de méfiance vu le prix d'achat, Amine Gouiri s’est imposé en quelques mois comme un élément clé de l’attaque marseillaise. Recruté en provenance du Stade Rennais le 31 janvier 2024, l’international algérien n’a pas tardé à faire parler son talent, dès son entrée en jeu contre Lyon avec une passe décisive quelques minutes plus tard seulement. Au final : 14 rencontres, 10 buts, 3 passes décisives, des temps de passage digne de Didier Drogba et Arkadiusz Milik. Dans un entretien accordé à L'Equipe avant son départ pour un court repos à Dubaï, Gouiri s’est livré avec sincérité sur sa trajectoire récente : "Je savais que j'avais les qualités pour réussir très vite à l'OM, mais je pense que personne ne s'attendait à ce que ça se passe aussi bien". Un déclic enfin assumé pour celui dont le potentiel était déjà annoncé tonitruant à l’époque de sa formation à Lyon. Comme vous pouvez le voir dans le gril qui lui est consacré, il est désormais dans le coffre-fort du patrimoine phocéen.
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Une adaptation éclair et un environnement propice
Bien épaulé par Medhi Benatia et porté par l’exigence de Roberto De Zerbi, Gouiri s’est épanoui à Marseille. Loin de subir la pression du Stade Vélodrome, il l’a utilisée pour briller. "Le coach veut qu’on ait de l’audace, du caractère, du courage. Il faut aimer cette pression quand tu joues dans un club comme ça". Son lien technique et humain avec Mason Greenwood, co-meilleur buteur de Ligue 1 cette saison (21 buts), est également un facteur clé : "Jouer à côté de lui, c’est un plaisir. Il sait jouer des deux pieds, et dans la vie, il est très tranquille". Un duo déjà redouté, qui s'était donc trouvé dès le départ, et qui pourrait faire des ravages en C1, même s'il est plus juste de parler de trio en incluant Jonathan Rowe, titulaire pour le dernier match.
Lucidité sur le passé, ambition pour l’avenir
Conscient que six bons mois ne suffisent pas à bâtir une carrière, Gouiri reste mesuré : "Si je ne suis pas bon en août, ces six mois, on va vite les oublier". Une phrase qui résume sa maturité nouvelle, forgée par les étapes contrastées de Nice et Rennes, et consolidée par un contexte marseillais enfin favorable. Son ambition est claire : "Ce club doit se stabiliser en se qualifiant tous les ans en C1, puis en devenant un club qui compte en Europe". Il n'y a plus qu'à.
La sélection algérienne comme moteur
International algérien depuis 2023, Gouiri n’a aucun regret avec l'équipe de France alors qu'il a fréquenté les Espoirs jusqu'à sa limite d'âge : "En sélection, il n’y a pas de stars. On joue tous pour le pays, personne n’est au-dessus". S’il aurait aimé voir Rayan Cherki faire le même choix, il respecte sa décision. Son intégration chez les Fennecs a été facilitée par le sélectionneur Djamel Belmadi, avec qui un échange décisif a tout changé : "J’ai vu ça comme un devoir plus que comme un challenge".
Grosse défense de son coach
Dans cet entretien au quotidien sportif de référence en France, Gouiri montre finalement les crocs quand il est question de son coach à l'OM : "On en fait beaucoup avec le coach, trop même. Il fait beaucoup parler, mais il y a des trucs complètement faux qui sortent. Moi, je vous dis, je le vois au quotidien, et c'est un très grand coach. C'est un scandale qu'il ne soit même pas nommé pour les trophées UNFP. Pour tout le monde, c'est normal qu'il soit arrivé deuxième avec cet effectif, mais c'est sa première saison en Ligue 1, il ne connaissait pas le Championnat, il a une nouvelle équipe… Ce qu'il fait, c'est fort".

