OM : des nouvelles… d'Alvaro Gonzalez !

Après cinq années passées à l’étranger, Alvaro Gonzalez retrouve enfin l’Espagne. Plus précisément les Canaries puisque l’ancien défenseur central de l’Olympique de Marseille s’est engagé avec le CD Ténérife, actuel pensionnaire de la Primera Federación (troisième division espagnole). Un choix étonnant pour le joueur de 35 ans, libre depuis la fin de son aventure en Malaisie, mais qui s’explique par le cadre de vie extraordinaire de son nouveau club. Lors d'un récent OM au Café que vous pouvez retrouver en vidéo, Romain Canuti avait évoqué le sujet avec un supporter de l'OM vivant sur place. 

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Une trajectoire de globe-trotter après Marseille

Parti de la Canebière en 2022 alors qu'il n'entrait plus dans les plans de Jorge Sampaoli, Alvaro avait rejoint Al-Nassr puis Al-Qadsiah en Arabie saoudite, avant de découvrir le championnat malaisien avec le Johor Darul Ta'zim. Ce parcours atypique, ponctué de hauts et de bas, avait éloigné le défenseur espagnol des radars européens. Dans son communiqué, le club insulaire salue l’arrivée d’un joueur au profil rare pour la division : « Expérience, leadership et esprit d’équipe pour la défense bleue et blanche ». Avec près de 400 matchs professionnels à son actif, Gonzalez devrait rapidement s’imposer comme un cadre du vestiaire. Sa connaissance du haut niveau et sa rigueur défensive correspondent aux besoins d’un club qui vise la montée en Segunda División.

Une première très bonne saison et puis…

Excellent lors de sa première saison où il est l'un des cadres de l'équipe d'André Villas-Boas qui termine à la deuxième place du championnat, Alvaro connaît un deuxième exercice plus contrasté sur le terrain. Mais en dehors, il renforce sa cote auprès des supporters de l'OM, que ce soit lors des PSG-OM où son engagement avec Neymar fait revivre les oppositions des années 90, ou lors de la fameuse révolution des cyprès à la Commanderie où il assure un rôle de médiateur essentiel alors que ça partait dans tous les sens. Dans la foulée, Jorge Sampaoli est nommé à la tête de l'équipe et le courant ne passera jamais vraiment avec l'Espagnol, qui sera exfiltré en douceur avant même la fin de sa troisième saison au club.