OM : Cornelius, la mayonnaise n’a jamais vraiment pris
OM : Cornelius, la mayonnaise n’a jamais vraiment pris
Une arrivée pleine de promesses… gâchée par la malchance
Il avait tout pour plaire : grand, solide, expérimenté malgré ses 27 ans et aguerri dans un championnat scandinave. Derek Cornelius débarquait de Malmö pour 4 millions d’euros, plein d’envie et d’espoirs. Hélas, son baptême de feu en Ligue 1, au stade Francis-Le Blé, a laissé un goût amer. Dès la première journée, le Canadien concède un penalty sévère, finalement arrêté par Geronimo Rulli. Une faute qui, sans être véritablement flagrante, suffit à l’installer d’emblée dans une forme de méfiance arbitrale dont il ne se sortira jamais vraiment.
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Quelques semaines plus tard, face à Nice, le couperet tombe de manière encore plus lunaire : expulsé par Benoît Millot pour un gain de temps jugé excessif. Puis vient ce match tendu à Auxerre, dont les décisions arbitrales, dénoncées par Pablo Longoria avec son célèbre "tout corrupt", resteront gravées dans la mémoire collective marseillaise. Cornelius, sans être le seul visé, cristallisait malgré lui ce sentiment d’injustice. Difficile de se mettre en confiance dans de telles conditions.
Pourtant, à son arrivée, les promesses étaient grandes. Cédric Brin, supporter de Malmö et créateur du compte Malmö France sur X, nous avait présenté un joueur très prometteur :
Un portrait flatteur… qui contraste avec la réalité vécue à Marseille.
Un profil utile, mais limité pour les ambitions marseillaises
Malgré ces déboires, Roberto De Zerbi lui a offert du temps de jeu : 17 titularisations en Ligue 1, bien plus qu’on ne pouvait l’anticiper. En cause, les défaillances d'autres recrues, Lilian Brassier en tête, et une défense olympienne qui n’a cessé de tâtonner toute la saison. Dans ce contexte, Cornelius a parfois tiré son épingle du jeu, notamment dans les duels aériens où sa puissance et sa rigueur ont rendu de fiers services.
Mais dans le système de jeu exigeant de De Zerbi, le Canadien a aussi exposé ses limites. Dans la relance, il a peiné à répondre aux attentes. Régulièrement, son entraîneur n’a pu masquer son agacement sur le bord de la touche, frustré par les hésitations ou les choix peu inspirés de son défenseur. Comme Geoffrey Kondogbia, le natif d'Ajax (une ville dans la province d'Ontario au Canada) a également montré ses lacunes dans la gestion de la profondeur et de la vitesse, des qualités pourtant indispensables pour accompagner les ambitions du "De Zerbi Ball".
Un divorce à l’amiable en vue ?
Aujourd’hui, alors que l’OM s'apprête à retrouver la Ligue des champions, la direction marseillaise cherche à renforcer son secteur défensif. Derek Cornelius, sous contrat jusqu’en 2028, pourrait être sacrifié en cas d’offre satisfaisante. Estimé désormais à 5 millions d’euros, il représente une opportunité de réaliser une petite plus-value, l’OM ayant déboursé 4 millions pour s’attacher ses services.
Pour le joueur, l’envie de forcer son maintien à Marseille semble absente. Conscient de ses difficultés d’adaptation à la ville, au club et au championnat, Cornelius, lucide, ne freinera pas son départ si une belle opportunité se présente. De son côté, l’OM ne compte pas le retenir à tout prix.
Derek Cornelius n’est pas un mauvais joueur, loin de là. Il n’a simplement jamais semblé pouvoir incarner ce pilier défensif que réclame un club comme l’Olympique de Marseille, surtout à l’heure de grandes ambitions continentales. Et dans un environnement où la patience n’est jamais vraiment de mise, l’histoire entre le Canadien et l’OM pourrait bien s’achever avant même d’avoir vraiment commencé.

