OM : ces 6 moments marquants (parfois oubliés) de la saison 2024-2025
OM : ces 6 moments marquants (parfois oubliés) de la saison 2024-2025
La saison 2024-2025 de l’Olympique de Marseille ne restera peut-être pas comme la plus marquante de l’histoire du club, mais elle a été ponctuée de scènes fortes, inattendues, et souvent révélatrices de l’état d’esprit marseillais version De Zerbi. À l’aube d’une nouvelle saison et de l’an II du projet, retour sur six moments qui, chacun à leur manière, en disent bien plus sur ce que fut cette année que ne le ferait un simple classement.
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1. Un rouge, trois remplaçants et une victoire historique
C’était le 22 septembre. L’OM se déplace à Lyon pour un Olympico à haut risque. Dès la 3e minute, Leonardo Balerdi est exclu pour deux fautes jugées excessives. On pense alors que la soirée va tourner au cauchemar. Et pourtant. Mené, l’OM égalise, puis prend l’avantage… grâce à trois buts signés par des remplaçants (Pol Lirola, Ulisses Garcia et Jonathan Rowe) entrés en cours de jeu. Une première dans l’histoire du club. Et surtout, selon Opta, jamais une équipe n’avait remporté un match après une expulsion aussi rapide dans l’ère moderne de la Ligue 1 (depuis 1992). Le tout face à Lyon. Un instant de bravoure totale. Et Jonathan Rowe dans la peau du héros.
2. Rulli, décisif d’entrée… et reconnu toute la saison
Arrivé dans un relatif anonymat, Gerónimo Rulli n’a mis que 10 minutes à s’imposer dans le cœur des supporters. Dès la première journée à Brest, il arrête un penalty dans la foulée de l'ouverture du score de Mason Greenwood, participant grandement à la première victoire de la saison pour l’OM. Il récidive face à Lacazette à Lyon, puis contre Rennes à l'hiver. Trois penalties stoppés dans des moments-clés, des arrêts décisifs, et une régularité impressionnante qui lui ont valu d’être élu Phocéen du mois à trois reprises, et de figurer dans le trio de tête du Phocéen d’Or aux côtés de Rabiot et Greenwood. Rulli a été bien plus qu’un gardien : un pilier.
3. Dix-sept points pris après avoir été mené
Marseille a souvent été bousculé cette saison, mais rarement résigné. À tel point que l’équipe a glané 17 points après avoir encaissé le premier but, soit l’un des meilleurs totaux de l’élite, à égalité avec le PSG et Monaco. Ce chiffre ne dit pas tout, mais il dit beaucoup. Il parle d’un groupe qui, malgré ses limites défensives, n’a jamais lâché et qui a souvent su changer le cours d’un match. À l’heure où l’on évoque une "révolte dans les vestiaires", ces 17 points pèsent dans la balance. L’un des plus marquants de ces revirements, au Vélodrome, reste peut-être l’OM-Lyon (tiens, encore eux), avec ce but de Luis Henrique en fin de rencontre pour une victoire 3-2.
4. Mallemort, Rome : quand De Zerbi sort du cadre
On l’a longtemps présenté comme un entraîneur dogmatique, incapable de remettre ses idées en question. Mais Roberto De Zerbi a prouvé le contraire. Après la claque reçue au Vélodrome contre Auxerre (0-3), le coach italien a réagi. Il a surpris tout le monde en imposant un stage express à Mallemort, avec des réveils à l’aube et une coupure nette avec l’environnement quotidien. Puis, quelques mois plus tard, après la défaite à Reims en février, dans un contexte tendu avec des rumeurs (plus ou moins fondées) sur une fracture dans le vestiaire il a emmené son groupe à Rome, dans un centre d’entraînement spartiate, pour resserrer les liens. Ces décisions ont marqué un tournant : elles ont montré un coach capable de s’adapter, d’écouter, de bousculer ses certitudes. Et elles ont renforcé la dynamique collective à un moment charnière de la saison.
5. Le brassard offert à Mandanda, un moment de grâce
17 mai, OM-Rennes. Steve Mandanda foule une dernière fois la pelouse du Vélodrome sous les couleurs rennaises. En toute discrétion, Leonardo Balerdi lui tend le brassard de capitaine le temps de quelques instants avant le coup d’envoi. Geste symbolique, immense respect. Dans un club souvent tiraillé entre passé glorieux et avenir incertain, cette scène rare a fait l’unanimité. Mandanda, figure tutélaire du club, a été salué comme il se doit. Et l’émotion était palpable, dans les tribunes comme sur le terrain.
6. Records de jeu : possession… et frappes lointaines !
Sous les ordres de De Zerbi, l’OM a souvent été critiqué pour un jeu jugé trop stéréotypé, trop stérile. Pourtant, Marseille a terminé la saison avec 63,6% de possession moyenne, un record dans son histoire moderne. Autre fait marquant et plus surprenant : 10 buts inscrits depuis l’extérieur de la surface, un total jamais atteint depuis la saison 2016/17. Greenwood et Gouiri en ont été les principaux artisans, redonnant un peu de panache à une équipe parfois en panne d’inspiration.
Pour une première saison sous les ordres de Roberto De Zerbi, la mission est remplie. Et le plus enthousiasmant, c’est ce que cette base laisse entrevoir pour la suite. L’exigence montera d’un cran, bien sûr. Mais avec une idée de jeu claire, un effectif impliqué et un coach capable de s’adapter, l’OM aborde ce nouveau cycle avec sérénité et ambition. Rendez-vous en août pour franchir une nouvelle marche. En Ligue 1, et sur la plus grande scène européenne.
Et vous, quels sont vos moments les plus marquants de l'OM version 2024/25 ? Dites-le-nous en commentaire.

