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OM : ce qu'il s'est passé lors du match anniversaire des 125 ans avec toutes les légendes

OM : ce qu'il s'est passé lors du match anniversaire des 125 ans avec toutes les légendes

Il y a des soirées qui dépassent le cadre d’un match de football. Celle de vendredi soir au Vélodrome en fait indiscutablement partie. Pour célébrer ses 125 ans, l’Olympique de Marseille a réuni une constellation de légendes, d’anciens joueurs emblématiques venus des quatre coins du monde, du terrain… ou du banc de touche, pour enfiler de nouveau le maillot frappé de l’étoile. Un match de gala, certes, mais surtout un moment suspendu, entre émotions vives, éclats de rires, jambes lourdes et gestes toujours justes. Récit d’une soirée unique.

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Avant même le coup d’envoi, l’ambiance est posée. Les anciens se retrouvent dans les couloirs du stade avec une joie sincère. Les accolades s’enchaînent, les sourires sont francs, et les premières piques ne tardent pas à fuser. Rod Fanni, toujours aussi chambreur, s’adresse à Charles Kaboré d’un ton rieur : "Charly, t’es mort. Je suis mort aussi, mais toi, t’es encore plus mort". Le ton est donné. Tout le monde sait que ce soir, l’essentiel ne se jouera pas dans les stats mais dans les regards, dans les gestes partagés.

Eric Gerets, entraîneur charismatique de l’OM entre 2007 et 2009, fait son apparition. Affaibli par la maladie, sa voix se fait hésitante, ses mots parfois lointains. Mais la force du moment dépasse les maux. Face au micro, malgré ses difficultés d’élocution, le Belge parvient à saluer les supporters, provoquant dans les tribunes une immense ovation. C’est un élan du cœur, brut, sincère. Le peuple marseillais ne l’a pas oublié. Lui non plus. Les frissons sont réels.

Vient ensuite le temps du match, de la vérité du terrain. Les automatismes ont disparu pour certains, les jambes ne répondent plus toujours. Pixie Stojkovic tente de demander le ballon, mais l’appel en profondeur est plus compliqué à exécuter. Taye Taïwo, fidèle à lui-même, envoie quelques scuds du gauche mais doit souvent reprendre son souffle entre deux courses. Didier Drogba, lui, s’amuse. Il multiplie les gestes techniques, tente des talonnades derrière la jambe, distribue les sourires autant que les passes. En face, Sonny Anderson ne se prive pas non plus pour rappeler qu’il n’a rien perdu de sa vista. Et de son sens de la compétiton. Même si les jambes sont plus lourdes, il s’offre une frappe magnifique à l’entrée de la surface, puis un but de renard, comme au bon vieux temps. Il râle aussi, notamment quand Benoît Cheyrou oublie de lui transmettre le ballon sur un contre prometteur.

C'est Bafé Gomis qui a ouvert le score dans cette rencontre. Pourtant, cette fois, il reste sage : pas de célébration féline. Rui Barros, discret mais efficace, inscrit lui aussi un but qui rappelle à beaucoup qu’il a, lui aussi, porté le maillot olympien dans les années 90. Mais s’il y a bien un joueur qui a semblé encore en pleine possession de ses moyens, c’est Vitorino Hilton. À 47 ans, l’ancien défenseur central, aujourd’hui membre du staff de Montpellier, paraît même plus affûté que certains professionnels en activité. Impeccable dans le placement, précis dans les relances, il sert un caviar à Brandão pour un but tout en puissance. Un peu plus tard, il dépose un centre parfait pour Marc Libbra, qui ne parvient pas à conclure. Libbra se rattrapera avec une tête croisée, sur un nouveau centre… signé Hilton, évidemment.

Le public ne s’y est pas trompé. Plus de 38 000 personnes ont répondu présent pour cette soirée d’hommage. Ils sont venus avec leurs enfants, parfois leurs petits-enfants, revivre les émotions d’une époque où l’OM dominait les soirées européennes ou faisait trembler les défenses de Ligue 1. Certains maillots sont collectors, les chants reprennent en chœur, et le plaisir est communicatif. Tactiquement, rien n’a de sens. Mais est-ce bien important ? Ce qui compte, c’est la joie. Seule ombre au tableau de cette belle soirée : la victoire de l’OGC Nice contre Reims en ouverture de la 32ᵉ journée de Ligue 1. Un résultat qui pèse lourd dans la lutte pour le podium et rappelle une vérité : aussi belle soit cette fête, l’enjeu reste la Ligue 1 et la place de l'OM sur le podium en fin de saison. Un avis partagé même par ceux qui ont disputé cette rencontre sur la pelouse du Vélodrome.

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