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OM : À quel visage de l’OM doit-on s’attendre la saison prochaine ?

OM : À quel visage de l’OM doit-on s’attendre la saison prochaine ?

Une volonté claire : poursuivre avec De Zerbi

C’est désormais acté dans les esprits, sinon encore sur le papier : l’OM version 2025-2026 s’inscrira dans la continuité. Pablo Longoria ne s’en est pas caché : le projet marseillais repose sur un cycle de trois ans défini avec Roberto De Zerbi. L’entraîneur italien, arrivé dans un contexte compliqué après une saison chaotique et à l’effectif déséquilibré, n’a pas pu pleinement déployer ses idées. Mais l’envie de continuer ensemble est bien là, des deux côtés.

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« On n’a pas vu le potentiel total de De Zerbi », reconnaît le président olympien, qui insiste : « Ce n’est pas une question de quantité de joueurs, mais de profils adaptés. » L’objectif est donc clair : offrir à l’ancien coach de Brighton un environnement plus sain, mieux structuré, pour que sa philosophie de jeu prenne véritablement racine.

Continuité, le mot d’ordre du mercato

Avec une qualification directe pour la Ligue des champions, l’OM retrouve un levier économique fondamental. Pablo Longoria l’assure : le budget de la saison prochaine sera supérieur à celui de l’exercice qui vient de s’achever. Un détail qui change tout, car il permet de stabiliser l’effectif et de conserver les joueurs les plus performants.

« Notre objectif numéro un, c’est la continuité », martèle Longoria. Greenwood, auteur de 21 buts toutes compétitions confondues, devrait ainsi rester malgré les sollicitations. Quant à Adrien Rabiot, véritable révélation humaine et sportive du groupe, il est perçu comme un symbole fort : « Je n’ai jamais connu un joueur comme lui », affirme le président.

L’OM veut donc construire sur ce socle solide. Sans extravagances financières, mais avec intelligence et ambition : « Pas de transferts à 40 millions, ce n’est pas notre modèle. Mais trouver les meilleures opportunités, c’est ce que Medhi Benatia sait faire de mieux. »

Une révolution discrète mais profonde en interne

Si la stabilité sur le banc et dans l’effectif est visée, c’est en coulisses que les véritables bouleversements sont attendus. Pablo Longoria ne mâche pas ses mots lorsqu’il évoque les dysfonctionnements internes qui ont fragilisé le club cette saison. « Le club a une maladie, je vais l’éradiquer », lâche-t-il, en référence à une culture du conflit, de la méfiance, et d’une organisation dépassée.

La Commanderie est jugée inadaptée, les tensions internes trop fréquentes. « À Marseille, on se mêle de choses qui ne nous concernent pas. Ça n’existe dans aucun autre club. » Le message est clair : pour permettre à la sphère sportive de s’épanouir, il faut assainir l’environnement. Cela passera par une réorganisation en profondeur, à la fois structurelle et humaine.

Pas d’effet d’annonce, mais une méthode assumée

Contrairement à d’autres conférences de fin de saison où les effets d’annonce dominent, Longoria a choisi la lucidité et la méthode. Il ne promet pas monts et merveilles, mais une amélioration progressive, raisonnée, dans un cadre désormais stabilisé. « Ce qu’il y a de plus important dans un club, c’est la trésorerie », rappelle-t-il, conscient que l’équilibre budgétaire est une condition sine qua non à la réussite sportive.

Pas de folie sur le marché, donc, mais une montée en gamme ciblée. La grille salariale restera cohérente, pour ne pas déséquilibrer le vestiaire. « J’ai fait cette erreur à Valence. Il ne faut pas la répéter », insiste le président.

Une feuille de route déjà en marche

La saison prochaine ne démarre pas dans l’incertitude, mais avec une feuille de route déjà bien tracée. L’OM veut bâtir autour de ses cadres, renforcer intelligemment les lignes les plus fragiles (notamment en défense centrale), tout en maintenant une pression positive dans chaque secteur de jeu : « La compétitivité interne fixe le niveau global de l’équipe. »

Cette approche, basée sur la confiance mutuelle avec De Zerbi, sur une sélection méticuleuse des renforts, et sur une transformation en profondeur des pratiques internes, marque une rupture avec les gestions erratiques du passé. L’OM ne veut plus être une poudrière, mais un club structuré, ambitieux, et compétitif sur la durée.

Un avenir à construire, mais des fondations posées

À travers cette conférence de presse, Pablo Longoria a envoyé plusieurs messages : à ses joueurs, à ses supporters, mais aussi à lui-même. Après une saison à hauts risques, le club veut se recentrer, se redresser et regarder plus haut. Et si l’OM de demain doit encore être bâti, l’essentiel est déjà là : une direction qui assume, un coach qui s’implique, un projet qui prend forme.

La transformation ne se fera pas en un été. Mais pour la première fois depuis longtemps, elle semble préparée, pensée et incarnée. Et ça, à Marseille, c’est déjà une petite révolution.

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