Mercato OM : il va forcément y avoir du mouvement !!!
Mercato OM : il va forcément y avoir du mouvement !!!
Quand une saison se termine sur une note positive, la tentation est grande de ne toucher à rien. Et quand l’Olympique de Marseille termine à la deuxième place du championnat, il suffirait, croit-on parfois, de corriger quelques détails pour transformer une équipe prometteuse en rouleau compresseur européen. Mais cette illusion d’équilibre cache une réalité plus complexe. À l’OM, l’été 2025 ne pourra pas se résumer à quelques retouches. La structure même de l’effectif actuel appelle à des ajustements profonds. Didier Deschamps le disait souvent : "Il faut renouveler un tiers de son effectif chaque saison pour éviter la stagnation." Dans le cas de l’OM, on est plus proche d’un remaniement à 50 %. Et ce n’est pas qu’un slogan, c’est une lecture rationnelle, poste par poste, si l'on prend en compte l'effectif qui sera sous contrat au 1er juillet.
petit casino app – Vous êtes un passionné de jeux d’argent en ligne et vous cherchez une solution mobile pratique pour jouer à tout moment ? Vous vous demandez comment
Une défense à reconstruire, encore
Commençons par l’arrière-garde, souvent révélatrice de la solidité d’un projet. Cette saison, Roberto De Zerbi a dû jongler avec ses options. Côté gauche, le poste a été occupé successivement par Ulisses Garcia, Quentin Merlin et Amar Dedic. Aucun n’a véritablement crevé l’écran. Ulisses Garcia a certes terminé la saison en titulaire, et avec quelques prestations convaincantes, mais le fait même qu’ils aient été trois à se disputer le poste montre que le staff n’a jamais été totalement satisfait. Et De Zerbi ne s’en est pas caché : il veut des latéraux capables d’éliminer, de créer le surnombre. Ce profil, l’OM ne l’a pas encore dans son couloir gauche. Dans l’axe, la situation n’est pas plus claire. Luiz Felipe devait mettre tout le monde d'accord. Mais ses cinq premiers mois ont été marqués par un manque de forme qui a lassé son coach par moments. Derrière lui et Balerdi, c'est le tandem Bamo Meïté – Derek Cornelius qui est actuellement sous contrat. Le premier revient de prêt à Montpellier sans avoir véritablement brillé, le second n'a jamais été transcendant.
Un milieu encore instable malgré de belles têtes d’affiche
Sur le papier, c’est la ligne la plus riche. Adrien Rabiot, Valentin Rongier, Pierre-Emile Højbjerg : trois joueurs expérimentés, techniques, capables d’imprimer le tempo. Oui, mais… D’abord, Rabiot. Arrivé libre de la Juventus avec un deal verbal autour d’une revalorisation salariale en cas de belle saison, il a tenu sa part du contrat. Il termine la saison en patron, élu Phocéen d’Or, moteur dans le jeu comme dans le vestiaire. Il faut donc le prolonger, et vite. Problème : les négociations sont à peine entamées. Ensuite, Rongier. Son avenir semble plus flou encore. Il n’a plus qu’un an de contrat, et la proposition de prolongation ne l’a pas convaincu. Là aussi, un départ n’est pas à exclure. Ajoutons à cela que l’option d’achat d’Ismaël Bennacer, prêté par le Milan AC, n’a pas été levée. Le milieu algérien, précieux sur certains matchs, ne sera pas là au 1er juillet si rien n'est fait d'ici là. Les doublures potentielles soulèvent davantage de questions que de certitudes : Kondogbia pourrait dépanner, mais n’est pas une solution long terme. Azzedine Ounahi revient du Panathinaïkos. A-t-il encore la tête à l'OM ? Ismaël Koné, qui a trouvé le chemin des filets avec Rennes au Vélodrome, demeure une interrogation. Et Bilal Nadir ? Il doit d’abord prolonger s’il veut continuer à faire partie des plans sans pression présidentielle.
Une attaque séduisante, mais encore trop fragile
En attaque, les satisfactions sont réelles. Jonathan Rowe a bien fini, Mason Greenwood est meilleur buteur de Ligue 1, et Amine Gouiri enchante, autant par son style que par ses stats. Les trois joueurs sont sous contrat, et l’OM a la main. Une très grosse offre peut toujours arriver, mais l'OM aura de fait les moyens de remplacer par au moins équivalent. Le problème se situe plus derrière ce trio. Luis Henrique ne sera pas conservé, et son départ est déjà budgétisé. Neal Maupay est transféré définitivement, mais Amine Harit, malgré son statut de cadre dans le vestiaire et sa place dans le top10 des salaires, n’a été que le 20e joueur en temps de jeu cette saison. De quoi penser que cette quatrième saison à Marseille est la dernière pour lui.
Il faut donc s’y résoudre : malgré une saison réussie et une qualification en Ligue des champions, l’effectif marseillais est loin d’être figé. La stabilité est souvent un luxe, mais elle ne peut être qu’un objectif après avoir solidement préparé ses fondations. Longoria et Benatia le savent. De Zerbi aussi. Et c’est sûrement pour cela que le discours interne ne parle pas de continuité, mais de concurrence accrue, d’exigence, et d’une ambition renforcée. En somme, il va falloir recruter. Beaucoup. Et bien.

