La Minute OM Tactique : un milieu étouffé et incapable de casser le bloc rennais
La Minute OM Tactique : un milieu étouffé et incapable de casser le bloc rennais
OM : Rennes refroidit les ardeurs marseillaises
L’Olympique de Marseille a chuté dès la première journée de Ligue 1 sur la pelouse de Rennes (1-0), un revers qui met en lumière des failles collectives et individuelles inquiétantes. Derrière l’enthousiasme de l’été, le match a montré un OM en manque d’inspiration, de justesse technique et de réalisme. Retour sur une prestation décevante, disséquée par les observateurs tactiques.
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Un départ manqué et un pressing mal géré
Les premières minutes ont rapidement donné le ton. Les Marseillais semblaient encore bercés par l’euphorie de la préparation et du succès face à Aston Villa. Face à un plan clair de Habib Beye – densité au milieu, couloirs fermés, bloc bas après le rouge d’Aït-Boudlal – l’OM n’a pas trouvé les clés. Les relances ont été trop lentes, les passes stéréotypées et l’intensité insuffisante. « On est arrivé en mode patrons », ont résumé les commentateurs, mais les illusions se sont vite dissipées.
Un milieu de terrain en difficulté
Le duo Højbjerg – Gomes a particulièrement déçu. Multipliant les pertes de balle, ils n’ont pas su accélérer le jeu ni créer de déséquilibre. Le contraste a été criant avec Greenwood, qui, par ses percussions et ses transversales, a apporté davantage en quelques minutes que les milieux titulaires sur l’ensemble du match. Le constat est clair : face à un bloc bas, l’OM a besoin d’un créatif supplémentaire pour casser les lignes.
Rowe, symbole d’un OM sans tranchant
Jonathan Rowe, étincelant en préparation, a sombré à Rennes. Mauvais choix, manque de prise d’initiative, absence d’impact : son match a été jugé « catastrophique » par de nombreux observateurs. Dans des situations favorables, comme des 3 contre 2, il a systématiquement pris la mauvaise décision, illustrant l’inefficacité offensive de l’équipe. À l’opposé, Timothy Weah a apporté plus de dynamisme après son entrée.
Balerdi et Egan-Riley, rares satisfactions défensives
Si la défaite s’est scellée dans le temps additionnel, certains défenseurs ont sauvé l’honneur. Leonardo Balerdi, longtemps critiqué, a livré un match solide malgré son erreur d’alignement fatale en fin de rencontre. CJ Egan-Riley, titularisé pour la première fois, a convaincu par son agressivité et sa rigueur. Mais ces prestations individuelles n’ont pas suffi à masquer les faiblesses collectives, notamment sur les transitions défensives.
Des carences récurrentes sur coups de pied arrêtés
L’OM a obtenu douze corners sans en convertir un seul. Les combinaisons ont manqué de précision et les frappes ont rarement inquiété le gardien rennais. C’est un problème récurrent, déjà pointé la saison passée. Dans ce type de match fermé, l’incapacité à exploiter les coups de pied arrêtés coûte cher. L’absence de Facundo Medina, suspendu, a pesé dans ce domaine.
Une dépendance au premier but
Le scénario confirme une tendance connue : lorsque l’OM ne parvient pas à ouvrir le score, il finit souvent par craquer. « Ne pas marquer avant la 80e, c’est s’exposer à un but fatal », a résumé l’analyse tactique. Ce manque de réalisme offensif, combiné à des choix lents au milieu, a laissé Rennes croire en son plan de jeu jusqu’au bout.
Des enseignements pour la suite
Ce revers doit être relativisé : il ne s’agit que de la première journée. Mais il rappelle la dure réalité de la Ligue 1 : blocs bas, intensité, et plans de jeu ciblés face à l’OM. Le retour de Medina et, à terme, l’intégration de Paixao pourraient apporter des solutions. En attendant, Roberto De Zerbi devra trouver des réponses rapidement, dès la réception du Paris FC au Vélodrome, pour relancer la dynamique et éviter que la confiance ne s’érode.
Après l’ivresse de l’été, l’OM a reçu une piqûre de rappel douloureuse : rien n’est jamais acquis, surtout quand les promesses ne sont pas suivies par les actes.

