De Zerbi : "Je suis très fier de Rulli"
De Zerbi : "Je suis très fier de Rulli"
Bonsoir coach, pouvez-vous nous parler de votre choix de titulariser Adrien Rabiot en numéro dix et de son match, où on l’a beaucoup vu évoluer sur le côté droit ?
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Roberto De Zerbi : "À votre avis, pourquoi je l’ai mis sur la droite ?"
Peut-être pour compenser les replis de Mason Greenwood ?
R.D.Z. : "Bravo. C’est exactement pour ça. Je pense que Greenwood a livré un de ses meilleurs matchs, si ce n’est son meilleur sous le maillot de l’OM. Que ce soit avec ou sans ballon, il a fait un match de sacrifices. Il a des qualités différentes d’Adrien, qui a pu compenser et alterner avec lui pour ne pas qu’il s’épuise. Quand on a la chance d’avoir un joueur comme Rabiot, avec ses qualités individuelles, ses courses, ses jambes… En face, il y avait Ismaily, que je connais et que j’ai entraîné au Shakhtar, puis il y a eu Gudmundsson aussi, qui est entré et qui est un joueur de qualité."
Après le très bon scénario, il y a ce but avec cette erreur de Rulli et vous ne l’emportez pas ce soir dans ce match important au classement, quelle est votre réaction ?
R.D.Z. : "Ça arrive, c’est le football. Ça m’attriste parce que c’est un but bête. Kondogbia était libre, il aurait pu servir Hojbjerg. Si Rulli la donne à Kondogbia, on ne prend pas de risque, mais ce sont des choses qui arrivent. Je suis quand même très fier de Rulli. Si on est deuxièmes, c’est en grande partie grâce à lui aussi. Ça peut lui arriver, comme à d’autres joueurs. Quand on vient à Lille avec cette personnalité pour contrôler, commander le jeu pendant 90 minutes, de A à Z, ce sont des choses qui peuvent arriver. Les erreurs font aussi partie de ce parcours."
Depuis la semaine dernière, on sent beaucoup de cohérence et on voit une équipe plus performante. Du coup, vous retournez à Rome ?
R.D.Z. : "Rome nous a fait du bien. Avant Rome, le climat était à l’opposé, l’atmosphère dans le vestiaire entre nous était différente. Mais je ne sais pas si on y retournera, il faut qu’on décide avec le club et les joueurs. Je n’ai pas d’autre engagement. Donc on peut aller à Rome, à New York ou rester enfermés toute la semaine, moi ça ne me change pas."
Amine Gouiri a inscrit son 8e but avec l’OM, pouvez-vous nous parler de son évolution, a-t-il pris conscience de son talent selon vous, comme vous le souhaitiez ?
R.D.Z. : "Selon moi, oui, je pense qu’il commence à se rendre compte du numéro 9 qu’il peut être. C’est vraiment un joueur complet, formidable, le prototype du 9. Il a les qualités dans le jeu, il marque, il se déplace bien et travaille sans ballon. C’est un joueur complet et une bonne personne."
La dynamique est bonne à deux matchs de la fin pour l’OM avec ce nouveau système…
R.D.Z. : "Je crois que c’est la tête qui fait changer les choses, qui bouge les personnes. Ce n’est pas le football, pas le système. On a aussi fait de très grands matchs avec trois défenseurs. On le refera peut-être. Ce qui est important, c’est qu’on a pris le temps d’être ensemble. Marseille, c’est difficile d’être tous ensemble. Marseille, ce n’est pas Lille ou d’autres endroits plus tranquilles. Être entre nous, ça a été une chose décisive pour trouver cet esprit. Il faut qu’on ait cet esprit du début à la fin de la saison, sans pauses, qui sont arrivées trop souvent. C’est vrai que c’est normal, parce que c’était le début du travail ensemble, la saison dernière l’OM a terminé 8e. Il y a eu énormément de nouveaux joueurs. Mais ces blocs, ces arrêts mentaux ont été durs, ils ont eu un impact important. Ça ne doit pas arriver si on veut aller de l’avant tout au long de la saison. Ça peut arriver, mais il faut garder cet esprit, ces prestations, même dans les matchs décisifs, importants, quand le ballon peut peser lourd. Sinon, on ne peut pas jouer à l’OM."

